Publicité des médecins : entre e-réputation et avis Google

par | 16 mars 2022 | Avis Google, e-réputation

L’ère du numérique impacte tous les secteurs, y compris le secteur médical.

Les gens vivent de plus en plus rivés sur les réseaux sociaux et y cherchent toutes les informations qui les intéressent. Ils y diffusent aussi leurs avis en masse.

Si vous êtes à la tête d’un cabinet ou d’un établissement médical, vous connaissez l’importance d’être à l’écoute des bruits de la toile. Mais vous savez aussi qu’il faut y réagir sans contrevenir à la déontologie.

Voyons comment cela est possible.

 

E-réputation et avis Google sur les médecins : définition et importance

 

Qu’est-ce que l’e-réputation ?

 

On peut définir la e-réputation comme l’opinion que les internautes se font sur un sujet, mais aussi l’image qu’ils ont d’une personne ou d’un organisme sur la toile.

Cette opinion ou cette image est basée sur les informations trouvées sur le web via les moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les blogs ou les forums.

 

Google My Business

 

C’est l’outil favori des internautes pour partager leur opinion sur une prestation, un service ou un établissement.

En partageant ainsi leur avis sur internet, les internautes deviennent des acteurs à part entière de la réputation des entreprises, y compris des établissements médicaux.

D’un autre côté, il existe un public vraiment attentif aux opinions ainsi déposées.

En effet, dans près de 70% des cas, ces informations pèsent sur le choix d’un produit ou d’un prestataire de service. Et le corps médical ne fait pas exception.

Et pourtant, la médecine ne peut s’assimiler à n’importe quelle autre activité commerciale.

La communication ou la publicité autour de la pratique médicale est donc régie par une réglementation stricte.

Mais alors, comment faire lorsqu’on est soumis aux mêmes dangers (d’e-réputation) sur le net que les autres prestataires de service ?

La loi tente de répondre à cette question en assouplissant, au fil du temps, des règles assez restrictives au départ.

 

Publicité des médecins : que prévoit la loi ?

 

En principe, le code de déontologie médicale (et donc de la santé publique) interdit, sous son article 19, toute publicité pour les médecins.

Mais la loi relative à la publicité pour les médecins est sur le point de subir des évolutions majeures, essentiellement en raison des nouvelles pratiques liées au numérique.

Pour répondre aux nouvelles attentes des patients, elle semble prête à assouplir sa position sur des points tels que :

  • répondre aux avis des internautes,
  • recourir à des outils d’avis comme Google My Business.

Il va de soi que la communication ainsi émise ne devra en aucun cas présenter un caractère publicitaire.

Le médecin peut y faire appel pour communiquer autour de ses activités professionnelles : sa biographie, ses compétences et ses pratiques professionnelles.

Mais aussi les informations pratiques liées à son activité, comme les horaires de son cabinet ou les équipements qu’il utilise.

 

Les outils de votre e-réputation

 

Nous l’avons vu, les internautes parlent de tout en ligne, y compris de leur médecin, que ce soit en bien ou en mal.

Pour ne pas être pris de court dans ce dernier cas de figure, il est essentiel d’être à l’écoute de ce qu’on dit de vous sur internet.

Pour suivre (et préserver) votre e-réputation, vous pouvez recourir aux solutions suivantes :

Faire appel à une entreprise spécialisée en e-réputation et en marketing digital pour inciter vos patients à s’exprimer sur le web.

Activer (ou faire activer) les outils de veille qui vous permettent de monitorer le web :

  • Google Alert vous informe chaque fois que votre nom ou le nom de votre établissement est mentionné dans le moteur de recherche Google.
  • “Mention” est un outil qui vous permet d’être à l’écoute des réseaux sociaux.

Une veille permanente vous permet d’être réactif en cas de mention négative ou malveillante vous concernant sur le net.

Des études montrent que les atteintes à la e-réputation prises en charge dans un délai de 24 à 48h sont beaucoup moins néfastes que celles qu’on laisse traîner.

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