E-santé. Depuis le début des années 2000, ce néologisme s’invite sans cesse dans les débats concernant les soins de santé.
Il symbolise l’introduction des outils numériques et autres objets connectés dans la pratique de la médecine.
Comment les professionnels de la santé s’adaptent-ils à cette mutation à marche forcée sans perdre de vue l’essence même de leur engagement, le bien-être du patient ?
Qu’est-ce que la e-santé ?
L’e-santé peut être définie comme l’ensemble des domaines où les nouvelles technologies de l’information et de la communication se mettent au service de la santé.
En d’autres mots, c’est l’ensemble des aspects numériques touchant de près ou de loin à la santé.
Pour être plus précis, on peut classer les champs d’application de l’e-santé en trois grands domaines :
- L’ensemble des systèmes d’information concernant la santé : qu’il s’agisse d’échange d’informations entre hôpitaux ou entre les services d’un même hôpital (dossier médical partagé, carte vitale etc.).
- La télémédecine. Celle-ci est définie par un article du code de la santé publique comme “l’ensemble des pratiques médicales à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication”.
Ses acteurs sont principalement les professionnels de la santé (médecins, infirmiers, pharmaciens).
Elle inclut notamment les pratiques médicales telles que la téléconsultation, la télésurveillance, la téléassistance, ou encore la télé-expertise.
- La santé mobile ou m-santé. Elle représente l’ensemble des pratiques médicales assistées par des appareils mobiles (téléphones, dispositif de surveillance des patients et toutes sortes d’appareils sans fil)
Les médecins tardent à se digitaliser
Une étude française publiée en 2016 établissait une comparaison du développement de l’e-santé dans dix-huit pays de l’Union Européenne.
Comparée à des pays comme le Royaume-Uni ou l’Espagne, la France y apparaît comme “moyennement avancée”.
Les freins au virage numérique s’expliquent notamment par la réticence des médecins généralistes à faire appel aux outils numériques disponibles, un retard dans l’informatisation des établissements de santé, mais aussi par une communication peu claire sur les bénéfices des nouvelles technologies dans la pratique de la médecine au quotidien.
L’État est conscient de ces enjeux et encourage aujourd’hui les projets qui favorisent la digitalisation du secteur de la santé. Les attentes concernent notamment le suivi des patients, l’exploitation sécurisée de leurs données de santé mais aussi un échange d’information toujours plus performant entre les professionnels de santé.
Réussir sa digitalisation grâce à un site web de qualité
À cause du numérique, ou grâce à celui-ci, le métier de médecin est amené à évoluer.
En effet, nous vivons une évolution de la société où les personnes et les objets connectés échangent des signaux et des informations en permanence.
Le domaine de la santé n’échappe pas à cette évolution sociétale. En effet, 25% des Français déclarent utiliser un objet connecté, 11% dans un contexte de santé ou de bien-être.
Pour les médecins, l’enjeu consiste à s’inscrire dans cette tendance sans se laisser rebuter par le côté “gadget” qui accompagne parfois les outils de la digitalisation.
De plus, ce sont désormais plus de 60% des Français qui déclarent se renseigner sur le web avant de consulter un professionnel de santé.
Dans ce contexte, disposer d’un site web performant pour un médecin semble désormais être le minimum syndical.
Le site web en question doit pouvoir répondre aux plus fortes attentes des patients en matière d’e-santé, exprimées telles quelles : la prise de rendez-vous en ligne, l’accès rapide à leurs dossiers médicaux, la communication en ligne avec leur médecin, la réponse aux questions qu’ils se posent sur une pathologie ou suite à une intervention.
Une mutation numérique pleine de promesses
Nous l’avons vu, la digitalisation de la santé doit encore convaincre de nombreux professionnels de la santé en France.
Mais grâce à la volonté des acteurs politiques, des mesures d’encouragements sont mises en place depuis quelques années.
Ainsi l’e-santé, qui apporte ses défis, semble surtout être porteuse de promesses, aussi bien pour les patients que pour les personnels de santé.